Les Audits éditeurs en France (Livre Blanc Elée)
Les Audits éditeurs en France
Ce document s’appuie sur l’expérience de Elée en matière de gestion des actifs logiciels et de pilotage d’audits. Depuis 2011, Elée a accompagné plus de 25 grandes entreprises françaises représentant un montant de dépense logicielle de plus de 1.5 Mds d’euros.
Les audits éditeurs ne cessent d’augmenter avec pour principales conséquences pour les organisations qui les vivent des coûts importants et non prévus et des démarches longues et difficiles.
L’audit est un droit, nous le verrons. Mais il représente aussi des risques et un changement profond dans les relations entre les éditeurs et leurs clients
Pourquoi et comment les rapports entre les éditeurs et leurs clients ont évolué en ce sens ?
L’industrie du logiciel reste encore, malgré la dégradation généralisée de la conjoncture économique mondiale, une industrie rentable en croissance.
Les éditeurs majeurs affichent encore des taux de croissance de leurs revenus et de leurs résultats bien supérieurs à ceux que connaissent les PIB des pays développés.
Certains comme SAP et VM Ware se payent même le luxe de connaître des croissances à deux chiffres sur les derniers exercices tandis que les leaders historiques comme Microsoft ou IBM croissent encore de 5 % à 10% par an.
Bien qu’enviables en période de crise, les performances des leaders tendent à se tasser comparées aux tendances des années 90 et 2000.
Les éditeurs sont contraints d’augmenter leurs chiffres d’affaires pour rémunérer leurs actionnaires et financer des développements technologiques majeurs et des politiques de croissance externe parfois irrationnelles.
Ils ne peuvent donc supporter un tassement de leurs ventes et de leurs profits.
La croissance mondiale est attendue à 2% en 2013. En Europe, les prévisions montrent que le continent sera en récession (entre – 1% et— 0.3% du PIB).
Dans le même temps, le top 10 des éditeurs mondiaux annoncent des dividendes en hausse et des programmes de rachats d’actions massifs soutenant par la même occasion leurs cours de bourse et les perspectives de gains pour les actionnaires de ces sociétés innovantes de premier plan.
Dans un monde où la technologie est désormais partout, on constate, dans les grandes entreprises, un ralentissement relatif des investissements en nouvelles technologies logicielles. Non pas que les budgets informatiques décroissent, ce n’est pas encore le cas, mais c’est la vitesse d’appropriation des innovations qui ralentit.
Autrefois pionnières dans le déploiement des nouvelles applications ou matériels de dernière génération, les entreprises se montrent désormais plus prudentes quant à l’adoption des nouveautés surtout quand celles-ci sont en ruptures.
Pour faire face à ces changements, les éditeurs rivalisent d’innovations en matière de produits et de services mais pas uniquement.
Au niveau commercial, leurs stratégies évoluent aussi très vite.
Depuis quelques années, ils investissent massivement dans un « nouveau canal de vente » : les audits.