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Software asset managers : saisissez-vous du cloud !

3 minutes
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Comme l’a mis en avant le livre blanc corédigé par Elée et le Cigref, près de 70% des entreprises disposent d’une fonction SAM. En même temps qu’elle se construit et qu’elle met en place les briques nécessaires au contrôle des dépenses software (licences perpétuelles), la fonction SAM voit la part des dépenses SaaS, IaaS et PaaS s’envoler principalement à cause :

  • De l’arrêt des modèles de licensing classiques (licence perpétuelle) au profit du SaaS,
  • Du transfert de charges vers le Cloud public (IaaS et PaaS),
  • De l’apparition de nouvelles solutions applicatives 100% SaaS,
  • Des renégociations à la hausse des contrats SaaS de première génération,

“D’après le Gartner, la part les dépenses SaaS devraient représenter 45% des dépenses logicielles d’ici 2020. “

Depuis quelques années déjà, le constat est sans appel : les dépenses des logiciels SaaS et des Cloud Providers dépassent quasi systématiquement les « limites » négociées lors des renouvellements de contrat. Ces nouveaux modèles de tarification donnent la main aux éditeurs pour hausser leurs prix à volonté. Lors de renouvellements de contrats contenant du SaaS, nous observons sur ces produits des hausses (avant négociation) de 20% à 80% sur le prix de la souscription pour un parc équivalent. A la différence des licences perpétuelles qui offraient, en dernier ressort, au client la possibilité de ne pas souscrire aux montées de versions en résiliant (non sans mal) le support, la souscription impose de renouveler son contrat sous peine de se voir priver de l’accès aux produits.

Le SAM ne peut pas laisser les dépenses O365, Salesforce, AWS, Azure, etc… exploser et les éditeurs imposer leur rythme alors qu’il a souvent lui-même participer à la mise en place de ces contrats.

Certes, la souscription améliore le suivi de la conformité… mais à quel prix ?! Les missions de contrôle et d’analyse des usages permettent de découvrir des surconsommations ou des licences inadaptées qui engendrent d’importants surcoûts.

Le Cloud se paye à l’usage… mais qui contrôle cet usage ? Vos organisations et processus savent-ils contrôler la souscription d’une VM AWS qui peut s’activer d’un simple clic ? Et qui s’assure qu’elle est bien dimensionnée ? bien utilisée ? bien décommissionnée lorsque l’utilisateur n’en a plus besoin ?”

Il est nécessaire d’avoir une vision en temps réel de ces usages et les moyens de faire évoluer rapidement les services souscrits à la hausse mais surtout à la baisse. Contrairement aux données d’installation qui sont lourdes à collecter et à traiter, les données du Cloud sont disponibles, normalisées et de qualité. Elles peuvent être exploitées par des outils comme Densify, Turbonomics, Cloudhealth, etc.. qui vont les centraliser (gestion multicloud) et vous donnez une vision en temps réel de vos consommations (vm en souffrance ou sous-utilisée, voire inutilisée), les dépenses associées, ainsi que des recommandations pour ajuster les services souscrits pour une consommation et un coût optimisés.

La fonction SAM doit adapter ses processus et ses outils pour intégrer dès à présent le pilotage des souscriptions et des dépenses Cloud pour pouvoir les contrôler puis les optimiser. Les Software Asset Managers, aux côtés des acteurs de la FinOps, sont les mieux placés pour prendre en main ce sujet qui est au cœur des entreprises.

Choisissez et déployez des outils de discovery qui permettent de remonter les usages, prenez la main sur vos Cloud Management Platforms, étudiez les outils de Cloud Cost Management qui vous permettront de centraliser et de contrôler les usages et les dépenses sur vos Cloud privés et publics.

De nouveaux challenges en perspective !

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